Le President George W. Bush fait le tour des écoles primaires afin de rencontrer tous les jeunes futurs votants du pays.
Il entre dans une classe et arrive au moment ou l'institutrice est en train d'expliquer aux enfants le sens du mot tragédie.
L'institutrice se tourne alors vers le Président et lui propose de diriger la discussion.
Ainsi l'illustre dirigeant demande aux jeunes élèves de trouver un exemple illustrant le sens du terme qu'ils viennent d'apprendre.
Un petit garçon se lève et dit :
"Si mon meilleur ami qui vit a côté de chez moi joue tranquillement dans la rue et qu'une voiture le renverse, ce sera une tragédie."
Bush secoue tristement la tête : "Non, mon petit... Ce serait un accident!"
Un léger silence s'installe dans la classe.
Le président insiste :
"Qui veut proposer autre chose ?"
Une petite fille se lève alors a son tour :
"Un bus scolaire transportant 50 élèves tombe dans le ravin, et tout le monde meurt dans la chute.
Ca, c'est une tragédie !"
Bush secoue la tête a nouveau :
"Non, petite, il s'agit la d'une Grosse perte pour le monde..."
Cette fois, c'est un lourd silence qui tombe sur le groupe.
Bush s'impatiente légèrement :
"Allons, les enfants ! Il n'y a personne pour me donner un exemple sérieux de tragédie ?"
Alors, petit Johnny du fin fond de la classe se lève :
"Si Air Force One alors qu'il transporte M. et Mme BUSH, est frappé par un missile et est pulvérisé en plein ciel, ça c'est une tragédie !"
"Fantastique !" s'écrie le Président, le visage illumine,
"Voila une superbe illustration du mot tragédie !
Et peux-tu expliquer a tes petits camarades la raison pour laquelle ce serait une tragédie ?
"Parce que ça ne serait pas un accident et que ça ne serait sûrement pas une grosse perte !"
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Le Petit Pierre revient de l’école et demande à son père :
"Papa, pourrais-tu me parler de la politique ?
J’ai un devoir à rendre pour demain."
Après un instant de réflexion, son père lui répond :
"Bien, je pense que la meilleure méthode pour t’expliquer tout cela est de faire une analogie avec notre famille.
Je suis le capitalisme car je nourris la famille.
Ta mère est le gouvernement car elle contrôle chaque chose.
La bonne est la classe ouvrière car elle travaille pour nous.
Toi, tu es le peuple et ton petit frère, c’est la future génération.
En espérant que cela puisse t’aider pour ton devoir."
"Merci Papa, dit le Petit Pierre. Je ne comprends pas tout mais je vais y réfléchir."
Dans la nuit, le Petit Pierre est réveillé par les cris de son frère.
Il constate que ses couches sont sales.
Il se rend dans la chambre de ses parents et essaie de réveiller sa mère sans succès.
Il remarque que la place de son père est vide.
Il retrouve son père au lit avec la bonne. En désespoir de cause, il retourne se coucher.
Le matin suivant, au petit déjeuner, il dit à son père :
"Papa, je crois que cette nuit, j’ai tout compris à la politique."
"Excellent mon garçon. Et qu’as-tu compris ?"
"J’ai appris que le capitalisme baise la classe ouvrière tandis que le gouvernement roupille, ignorant le peuple et laissant la génération future dans la merde."